L'absence d'une passerelle ferroviaire rend de plus en plus difficile l'accès à la nouvelle ville d'El Hassania, en raison du flux important des véhicules, et cela bien qu'il existe un projet de réalisation d'une trémie sous la voie de chemin de fer qui tarde à être lancé pour des raisons inconnues. El Hassania est l'une des deux villes nouvelles créées dans le sillage de la reconstruction de la ville de Chlef suite au séisme du 10 octobre 1980. Elle tend à se développer de part et d'autre de la voie ferrée qui traverse le chef-lieu de wilaya. Aux zones d'habitat (public et promotionnel) sont venus se greffer les sièges d'administrations délocalisées du centre-ville ainsi que la nouvelle université et les nouveaux établissements de soins tels que le centre de lutte contre le cancer (en voie de réception) et l'Hôpital mère-enfant en cours de construction. Cependant, l'absence d'une passerelle ferroviaire rend de plus en plus difficile l'accès à cette agglomération, en raison du flux important des véhicules. Pourtant, il existe un projet de réalisation d'une trémie sous la voie de chemin de fer, mais celui-ci tarde à être lancé pour des raisons inconnues. Cela ne fait que compliquer davantage la circulation entre les deux rives avec son lot de bouchons au quotidien. Les usagers dénoncent d'ailleurs cette situation qui n'a que trop duré, selon eux. Ils s'interrogent notamment sur les raisons du retard dans la création de voies d'accès pour faciliter la circulation à cet endroit. Pour contourner ce goulot d'étranglement, de plus en plus d'automobilistes font le détour par la route étroite du sud passant par Hai El Amel mais là aussi, le problème de circulation est devenu plus complexe avec l'afflux de véhicules se rendant à El Hassania. D'où la nécessité donc d'initier un véritable plan de désengorgement routier de cette ville nouvelle mitoyenne de celle d'El Bradai, à l'ouest de Chlef. A. Yechkour Advertisements