L'affluence des citoyens demandeurs de documents d'état civil, notamment ces derniers jours, a poussé les autorités locales (APC) à ouvrir les portes du centre culturel Matoub Lounès, afin de désengorger un tant soit peu les guichet de l'APC de Aïn El Hammam. La mairie de l'ex-Michelet renferme les registres de plusieurs APC, et certaines daïras limitrophes. « Nous avons maintes fois demandé la décentralisation des registres d'état civil vers d'autres APC, mais on nous oppose un niet catégorique », nous apprend l'administrateur de la commune. Aujourd'hui la grande affluence du public s'explique par le fait que « les citoyens nous viennent d'Ath Yenni, d'Iferhounène, les Ouacifs, Illilten », ajoutera notre interlocuteur. « Je suis du village Aït Ouabderahmane, à quelques encablures de la daira des Ouacifs, au moins 30 km pour faire la queue dans une anarchie sans pareil », s'insurge A. Meziane, un quinquagénaire qui semble inquiet du retour, sachant qu'il n'y a aucune navette desservant le trajet Aïn El Hammam- Ouacifs. « Un extrait d'acte de naissance me revient excessivement cher, car je dois maintenant (15 h 30) prendre un taxi qui m'exigera au moins 800 DA pour rentrer chez moi. Tout cela à cause de la bureaucratie ! » ajoutera le natif d'Ath Ouacif.