La cinéaste Yasmine Chouikh, qui vient de recevoir le prix de la fédération des critiques de cinéma russes pour son court métrage Djinn, s'est déclarée «ravie» de ce nouveau succès du cinéma national. Cette distinction, qui lui a été décernée lors du festival international du film islamique de Kazan (République du Tatarstan), du 15 au 19 septembre, a été «une occasion très importante de faire connaître à un autre public, le cinéma algérien et Djinn a réussi à donner une nouvelle image de notre cinéma». Le court métrage aborde la question de la femme en milieu saharien. A travers son héroïne, Anbar, la réalisatrice met en scène les aspirations de cette jeune femme et son rôle dans la société et reflète aussi les rapports de la femme avec les traditions et coutumes dans les régions du Sud. La cinéaste algérienne participera prochainement au Festival du film méditerranéen de Tanger (Maroc) et celui du court métrage à Beyrouth (Liban). Elle se prépare par ailleurs à l'écriture du scénario d'une nouvelle production.