La cinéaste Yasmine Chouikh, qui vient de recevoir le prix de la fédération des critiques de cinéma russes pour son court-métrage Djinn, s'est déclarée «ravie» de ce nouveau succès du cinéma national. Cette distinction, qui lui a été décernée lors de la projection de cette úuvre, parmi 70 autres du monde, en compétition au festival international du film islamique de Kazan (République du Tatarstan), qui s'est déroulé du 15 au 19 septembre, a été «une occasion très importante de faire connaître à un autre public, le cinéma algérien et - Djinn - a réussi à donner une nouvelle image de notre cinéma», a-t-elle précisé dans un entretien téléphonique à l'APS. Lors de la projection de ce court-métrage, les spectateurs présents dans la salle ont été «fascinés» par les paysages féeriques et les sites naturels de la région de Taghit ou a eu lieu le tournage de Djinn, et beaucoup de personnes se sont déclarés «éblouies par la beauté de ces sites», a-t-elle souligné. «Ce prix est le premier, après ma participation au dernier festival de Cannes (France), et il vient comme consécration aux efforts déployés par l'équipe technique, au soutien et à l'aide qui m'ont été apportés par la population de Taghit, ainsi que celle des responsables locaux de la wilaya de Bechar pour la réalisation de cette œuvre», a ajouté la jeune et talentueuse réalisatrice. La cinéaste algérienne participera prochainement avec ce même court-métrage à plusieurs festivals, notamment celui du film méditerranéen de Tanger (Maroc) et du court métrage à Beyrouth (Liban). Actuellement, elle se prépare à l'écriture du scénario d'une nouvelle production dont elle n'a pas voulu pour l'instant divulguer le thème. Le court métrage Djinn, d'une durée de 20 minutes, produit par «Acima-films», aborde la question de la femme en milieu saharien. A travers son héroïne Anbar, la réalisatrice met en scène les aspirations de cette jeune femme et son rôle dans la société et reflète aussi les rapports de la femme avec les traditions et coutumes dans les régions du sud.