La cité des 26 logements LSP de Tizi n'Tléta est sans électricité depuis sa réception en juin 2009. «Nous avons frappé à toutes les portes pour le raccordement de nos logements au réseau électrique et la réalisation des travaux de VRD (voies et réseaux divers), mais en vain», nous dira un des locataires. Les branchements illicites, avec tous les risques que cela pourra engendrer, apparaissent comme une toile d'araignée électrifiée. Il semblerait que le promoteur et la wilaya n'arrivent pas à s'entendre quant au règlement de la facture de Sonelgaz. Les deux parties se rejettent la balle pendant que les locataires demeurent toujours sans électricité. Nous avons également constaté que les travaux de VRD ne sont pas réalisés. Ce qui transforme les lieux, à la moindre averse, en un véritable marécage. La boue et les différents détritus sont charriés par la pluie et finissent par s'amonceler aux rez-de-chaussée donnant une hideuse image à l'endroit. Les fuites du réseau d'assainissement s'y ajoutent et rendent l'atmosphère irrespirable. Rencontré sur les lieux, un habitant dira : «Nous avons l'impression d'habiter dans une cité précaire. Nos enfants sont exposés quotidiennement à de vrais risques de maladies à transmission hydrique (MTH), ainsi qu'à ceux d'électrocution en raison notamment de la proximité de câbles électriques menaçants. L'eau potable n'arrive qu'une seule fois par semaine et ne monte pas aux étages supérieurs. Pour nous en approvisionner, nous sommes contraints d'utiliser des jerricans, à trimballer à dos d'hommes, de femmes et d'enfants».