Le représentant du ministère public près le tribunal de Theniet El Had (Tissemsilt) a, avant hier soir à l'issue du procès dit de l'Assemblée populaire communale de Mellakou, requis dix années de prison ferme à l'encontre de cinq élus, dont l'actuel maire d'obédience FLN, trois employés et un entrepreneur. L'affaire concerne la régularisation d'une route au moment où le chef de daïra de Medroussa était en congé annuel. En effet, il s'agit d'une accusation de «détournement de biens publics». Le projet en question, si l'on se fie aux conclusions de l'expertise, a été bel et bien achevé, mais sa régularisation financière n'aurait pas été empreinte de légalité.