Le premier ministre, Ahmed Ouhahia, a estimé jeudi le 21 octobre que la menace terroriste sur la sécurité des citoyens et des biens "a très fortement régressé même si la vigilance est toujours requise". "Cela est très largement dû à la courageuse politique de concorde civile puis de réconciliation nationale, engagée par le président de la République avec un appui unanime du peuple souverain» souligne Ouyahia dans un document annexe à la déclaration de politique générale présentée à l'assemblée nationale. Selon lui, "cette politique a permis l'avènement d'un consensus national contre le terrorisme, contribuant à l'isolement des derniers groupes terroristes rejetés par la population, et encourageant ainsi des redditions continues, d'autant que les pouvoirs publics tiennent à mettre en oeuvre rigoureusement les dispositions énoncées dans la Charte pour la paix et la réconciliation nationale". Le premier ministre a par ailleurs souligné que la lutte contre ce qu'il qualifiera de «derniers réduits du terrorisme» sera poursuivie avec la même détermination, en même temps que la main de l'Etat demeurera tendue à tous les citoyens égarés. "Ce résultat se concrétisera encore plus vite dans les régions où subsistent encore quelques groupes terroristes avec une coopération totale de la population qui est la cible de ces criminels", est-il encore déclaré. "Ce même résultat sera également conforté grâce à la vigilance permanente des citoyens pour se prémunir contre les lâches tentatives d'attentés terroristes" selon lui. Cela avant de rappeler que «la défaite» du terrorisme en Algérie «est aussi le fruit de l'engagement héroïque des forces de sécurité, à leur tête l'Armée nationale populaire (ANP), et à leurs côtés aussi des citoyens volontaires».