La possibilité de réduire les contrôles antidopage serait à l'étude au niveau de la FIFA. Le coût des contrôles, facture annuelle de l'ordre de 3 à 4 millions d'euros par an, par rapport aux résultats obtenus a donné à réfléchir aux gestionnaires de l'argent de la FIFA.Cette dernière a relevé une forte baisse des cas positifs lors des contrôles opérés durant les compétitions majeures. La maigre moisson récoltée par rapport aux fortes sommes d'argent engagées pour combattre ce fléau (dopage) a incité la FIFA à revoir sa stratégie. Contrairement à certaines disciplines où le dopage contribue grandement à la réalisation d'une performance, à l'instar du cyclisme par exemple, le football est de moins en moins cité dans les scandales de dopage. Cela est bien sûr valable au niveau des compétitions les plus prestigieuses et dans les pays où ce contrôle est mené avec sérieux et rigueur. En Algérie, par exemple, cela fait des années que des contrôles sont menés sans qu'un seul cas de dopage soit enregistré. La campagne antidopage initiée par le Comité olympique international (CIO) et la FIFA, suite aux nombreuses affaires de dopage qui ont terni l'image de l'olympisme et du sport dans les années 1980 et 1990, étendue à presque tous les pays du monde, a donné ses fruits. De moins en moins de footballeurs, de l'élite s'entend, ont recours aux produits dopants pour améliorer leur rendement et les performances. Pour faire face à cette situation, la FIFA va changer de fusil d'épaule. Au lieu d'ouvrir les cordons de sa bourse, elle ciblera un pool de joueurs qui participent à la Ligue des champions d'Europe, africaine, la Coupe du monde de la FIFA et peut-être quelques grands championnats du vieux continent. Est-ce une bonne ou mauvaise chose ? C'est un débat.