Les prix du pétrole ont achevé la semaine en baisse malgré l'annonce largement attendue, d'une accélération de la croissance aux Etats-Unis. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre s'échangeaità 82,53 dollars sur l'Inter Continental Exchange de Londres, en recul de 1,06 dollar par rapport à la clôture de la veille, alors que le baril de light sweet crude (WTI) à échéance semblable lâchait 1,33 dollar à 80,85 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Le brut continuait a être affecté par le renchérissement du dollar, qui rend moins attractifs les achats de matières premières libellées en cette monnaie, pour les investisseurs détenant d'autres devises. Le marché semble ignorer l'annonce des chiffres de croissance américaine, dont la teneur avait été anticipée par les analystes. Selon le département du Commerce américain, le produit intérieur brut du pays a augmenté pendant les trois mois d'été de 2,0% en rythme annuel par rapport au deuxième trimestre. En outre, la surabondance de l'offre disponible, que reflète le niveau historiquement élevé des stocks de brut aux Etats-Unis, «empêchent les cours du brut de remonter vers les 85 dollars, tandis que l'intérêt des investisseurs les empêchent de retomber sous le seuil de 80 dollars», commentaient des experts.