Le tribunal criminel siégeant à la cour de Boumerdès a prononcé, aujourd'hui lundi 22 novembre, une peine d'un an de prison ferme assortie d'une amende de 10 millions de centimes à l'encontre du dénommé Ben Mansour Nacereddine, poursuivi pour « apologie du terrorisme ». Le procureur de la République a requis contre lui une peine de 5 ans de prison ferme et 10 millions d'amende. L'inculpé (21 ans), a été arrêté le 25 octobre 2009. Il a été accusé d'avoir tenu des propos faisant l'apologie des groupes terroristes, lors d'une fête de mariage qui a eu lieu en octobre 2009 dans son village natale, Ouled Ziane, dans la commune de Légata. L'accusé qui était alors en état d'ébriété prenait le micro et lança : « vive Zoheir et son groupe. Badaoui blesse et moi je soigne ». Il sera arrêté trois jours plus tard par les éléments des services de sécurité. La justice lui a reproché d'avoir glorifié le terroriste natif de la même localité, Tadjer Zoheir et ses acolytes et cité un le nom d'un haut responsable de la lutte anti-terroriste à Boumerdès, en l'occurrence Ali Badaoui, auquel il avait signifié de soigner ceux qu'il blesse. Lors du procès, l'inculpé a nié toutes les accusations portées contre lui en précisant qu'il n'a aucun lien avec les groupes terroristes. Il a indiqué que « Zoheir » n'est autre que le prénom de son ami - un proche du marié- qui était au moment des faits en train de danser. Poursuivant, l'accusé explique aussi au juge que la 2ème partie de (sa) phrase n'est qu'un couplet d'une chanson chaouie qu'il admirait tellement à réciter. Après délibération, le tribunal prononce à son encontre une peine d'un an de prison ferme assortie de 10 millions d'amende.