Le tribunal criminel près la cour de Boumerdès a examiné une affaire dans laquelle est impliqué B. N. (21 ans), poursuivi pour apologie du terrorisme et condamné à un an de prison ferme assortie d'une amende de 10 millions de centimes. Les faits remontent au mois d'octobre 2009 lorsque l'accusé, qui était en état d'ébriété, a lancé, lors d'un mariage organisé dans son village natal de Ouled Ziane, dans la commune de Légata, une phrase lourde de sens au moment où les convives dansaient : «Vive Zoheir et son groupe. Madani blesse et moi je soigne.» B. N. a été interpellé par les services de sécurité et mis sous mandat de dépôt, car certains pensent qu'il s'agit de l'émir Zoheir Tadjer (natif du village) et de ses acolytes, alors que d'autres croient qu'elle était adressée au proche du jeune marié (Zoheir) qui dansait avec ses amis. Outre cela, B.N. a été accusé d'avoir cité également un haut responsable des services de sécurité de Boumerdès, à savoir Madani A., muté il y a une année à Laghouat. L'accusé précisera, lors de son interrogatoire par le juge, qu'il s'agissait du couplet d'une chanson chaouie. Le procureur de la République a requis une peine de cinq ans de prison et une amende de 100 000 DA contre l'accusé. Par ailleurs, le tribunal a prononcé, dans une autre affaire, une peine de 20 ans de prison ferme contre deux terroristes en fuite.