Organisé par le département de Tayeb Belaiz, un atelier de formation et de vulgarisation sur le système de gestion informatisée des pièces a conviction et des objets saisis, a regroupé, jeudi dernier, à l'hôtel Seybouse international de Annaba, 180 fonctionnaires (greffiers en chef et greffiers) issus d'une quarantaine de tribunaux de 18 wilayas de l'Est. Deuxième du genre après celle d'Oran, cette rencontre a permis à ses animateurs de présenter, et en expliquer l'utilisation, un nouvel outil de travail mis en place à la faveur de l'application du programme de modernisation de la justice. Incontournables dans la recherche de la vérité dans les affaires criminelles, les pièces à conviction et objets saisis seront désormais enregistrés et inventoriés grâce aux technologies de l'information et de communication (TIC). L'objectif de ce système est de garantir une transparence dans la prise en charge des dossiers judiciaires et améliorer la qualité des prestations au profit des justiciables, a précisé un cadre de la direction de l'étude et de l'organisation auprès du ministère de la Justice. La perte ou l'égarement de ces preuves matérielles peuvent engendrer des décisions de justice préjudiciables aux uns ou autres, a argumenté Mustapha Moudjadj. En optant pour l'informatisation de la gestion des pièces à conviction et objets saisis dans le cadre des affaires criminelles, l'institution judiciaire rompt ainsi avec l'archaïsme en matière de prestations de qualité.