Lors de sa visité à Ain El Hammam, il y a quelques jours, le wali de Tizi Ouzou a annoncé plusieurs projets dont l'enveloppe est estimée à plus de deux cents milliards de centimes. M. Bouazghi citera la construction d'un siège de daïra, celui de la compagnie de gendarmerie nationale et surtout les 500 logements qui seront réalisés en deux tranches. Cependant, aucune précision n'a été donnée concernant le début des travaux et encore moins le site de leur implantation.L'APC risque de se retrouver encore une fois face à l'épineux problème d'assiette foncière. Si elle n'a pas pu mener à terme les projets des 160 logements sociaux dont l'inscription date de deux ans, on se demande comment elle s'y prendrait lorsqu'il s'agira de construire plus du double. Le manque de terrains communaux, évoqué à chaque fois, ne devrait pas rester un frein au développement de la commune ou une justification à l'immobilisme qui frappe la collectivité locale. Des terrains à bâtir existent à Ain EL Hammam. Cependant, leurs propriétaires ne sont pas prêts à les céder pour une bouchée de pain. La seule solution pour palier cette carence serait que l'APC se décide enfin, à se constituer un portefeuille foncier avant de demander des projets qui n'ont aucune chance d'aboutir. Par ailleurs, l'APC doit cesser de focaliser son attention sur la ZUHN, visiblement très sollicitée. Il suffit de prospecter au niveau des villages pour se rendre compte des possibilités qu'ils peuvent offrir en matière de terrains à bâtir.