La star algérienne du raï, cheb Mami, condamné en 2009 à 5 ans de prison en France pour tentative d'avortement forcé de son ex-compagne, a fait hier une nouvelle demande de libération conditionnelle, qui a obtenu un avis favorable du parquet de Melun (région parisienne). La décision sera rendue le 16 mars, a indiqué le parquet. Cheb Mami, 43 ans, avait fait en octobre 2010 une demande de libération conditionnelle parentale pour s'occuper de son fils de deux ans, né durant sa cavale en Algérie. Cette demande avait été rejetée par un juge d'application des peines de Melun. Cheb Mami a été condamné notamment pour des «violences» avec circonstances aggravantes en 2005 à l'encontre de Camille, une photographe de presse de 43 ans, avec laquelle il entretenait une liaison. Après deux ans de fuite en Algérie, le chanteur s'était présenté à la justice, alors que par ailleurs sa carrière semblait au point mort. Lors de son procès, cheb Mami avait demandé pardon à Camille, mais avait affirmé avoir été «piégé» par son entourage.