L'origine de cette action est l'ENAGO, une société de statut algérien sous-traitante de la Sonatrach, qui avait fait le vœu d'un recrutement de 50 ouvriers et de 20 chauffeurs pour ses chantiers. Accompagnés d'une centaine de jeunes demandeurs d'emploi, les représentants de l'association des chômeurs et celle des universitaires chômeurs ont bouclé, en fin de semaine, la porte d'entrée du siège de l'ANEM. L'origine de cette action est l'ENAGO, une société de statut algérien sous-traitante de la Sonatrach, qui avait fait le vœu d'un recrutement de 50 ouvriers et de 20 chauffeurs pour ses chantiers. Alors, ces jeunes chômeurs sont venus protester contre la méthode obscure par laquelle cette entité régulatrice avait procédé à la sélection des postulants. Il lui est reproché de ne pas avoir affiché l'avis de recrutement au niveau de toutes les communes de la wilaya et surtout de n'avoir choisi que des chômeurs de la commune de Bouda et celle de Fénoughil. Un membre de l'association lancera : «Dans une réunion précédente avec les autorités de la wilaya, il a été convenu que, dans des cas similaires, où une compagnie pétrolière voudrait engager des ouvriers, l'ANEM devait associer notre organisation à la sélection des postulants. D'ailleurs, il existe une instruction de la DGFP que pour le recrutement des fonctionnaires la priorité est accordée d'abord aux personnes originaires des 4 wilayas du Grand Sud à savoir Tamanrasset, Adrar, Tindouf et Illizi».