Plusieurs endroits de la wilaya de Médéa se sont couverts d'un manteau blanc au mois de juin. Alors que l'été s'installe majestueusement dans la wilaya de Médéa, des pluies torrentielles mêlées à de gros grêlons ont frappé plusieurs endroits ces derniers jours.En l'espace d'une vingtaine de jours et pour la deuxième fois consécutive, de la grêle de gros calibre s'est abattue la semaine dernière sur les hauteurs de la wilaya, allant de Hannacha, en passant par les monts de Ben Chicaou et Ouled Brahim. L'averse de grêle, mêlée de pluie, a duré une quarantaine de minutes causant des dégâts notables sur les arbres fruitiers et les cultures tardives (fèves, haricots…) surtout dans ces zones et en raison de l'altitude, la saison de mûrissement est retardée de plus d'un mois par rapport aux zones situées dans les vallées. Les grêlons de la taille de grosses cerises ont endommagés également nombre de voitures.Le même scénario s'est produit le 30 mai dernier, où les habitants du centre-ville de Médéa et ceux des hauteurs de Hannacha ont été surpris vers 21h par des pluies diluviennes suivies d'importantes chutes de grêle provoquant des amoncellements de gros tas de glace nécessitant l'envoi de gros moyens pour l'évacuation des ces amas de glace… en début de la saison estivale. Des maisons situées dans des dépressions ont été submergées par des eaux atteignant les 70 cm de hauteur, comme par exemple le marché des fruits et légumes de Aïn Dheb, à deux pas du centre-ville de Médéa. Mais ces intempéries surviennent pour rappeler que les pouvoirs publics ne sont pas assez préparés pour faire face à ce genre de situation. Pour preuve, les rues et ruelles inondés d'eau, des regards obstrués, une circulation routière perturbée… Des quinquagénaires et sexagénaires et autres témoignent et affirment n'avoir «jamais vu» d'aussi importantes quantités de grêle tomber en une heure de temps seulement.