Le journaliste Arezki Aït Larbi, arrêté par la police dans la matinée de mercredi à Chéraga (Alger), a été finalement relâché il y a une vingtaine de minutes. "Il ont compris que c'était stupide et que l'affaire pour laquelle j'ai été poursuivi est sensée être close en 2009". "Je pense que la médiatisation de cette arrestation a amené les policiers à revoir leur copie», déclare Arezki Aït Larbi à sa sortie du commisariat de Chéraga. Arezki Aït Larbi, a été arrêté ce mercredi à Chéraga, à une vingtaine de km à l'ouest d'Alger pour une affaire de diffamation. C'est en se présentant ce matin à la sûreté de Chéraga pour un complément d'enquête au sujet du dossier d'agrément d'un journal qu'il compte créer, que le journaliste a appris qu'un mandat d'arrêt a été lancé contre lui pour une affaire de diffamation. "Les policiers m'informent que je suis recherché pour une affaire de diffamation", nous a indiqué le journaliste joint par téléphone, une heure après son arrestation. Les services de police lui ont ainsi signifié qu'il est en état d'arrestation. L'affaire pour laquelle le journaliste Arezki Aït Larbi est poursuivi remonte à 2007. Le journaliste avait été interpellé le 26 avril 2007 par la police à l'aéroport international d'Alger pour la même affaire.