22 décharges sauvages ont été ciblées par l'opération d'éradication des décharges sauvages du groupement Est d'Oran. Depuis plusieurs années, Oran n'arrive plus à se débarrasser, convenablement, de ses ordures ménagères. Malgré les efforts des autorités locales et les moyens financiers débloqués, les décharges sauvages poussent comme des champignons. Toutefois, les services concernés ne baissent pas les bras. Au titre de l'exercice 2012, la wilaya d'Oran a bénéficié d'une enveloppe budgétaire estimée à 20 milliards de centimes, pour l'éradication des décharges sauvages du groupement Est d'Oran. Selon une source de la direction de l'Environnement, 22 décharges sauvages ont été ciblées par cette opération. L'étude a été confiée à trois bureaux. Cette action vient à point nommé, puisque des décharges sauvages à ciel ouvert ont envahi certaines communes, encouragées par l'incivisme inacceptable d'un grand nombre de citoyens. Du coup, les rongeurs, surtout les rats, ont envahi plusieurs immeubles et cités d'Oran. L'exemple vivant est cette décharge sauvage qui longue la route à hauteur du lieudit Sidi El Bachir. Dans le même cadre, on apprend que les travaux de réalisation du centre d'enfouissement technique (CET) d'Arzew pour le traitement des déchets ménagers des localités d'Arzew, Bethioua, Mers El Hadjadj, ainsi qu'une partie de la zone de Hassi Mefsoukh, avancent bien alors que le centre d'enfouissement technique de Hassi Bounif, à l'est d'Oran, sera livré dans quelques semaines. Une fois fonctionnel, ce dernier aura pour mission la gestion des déchets ménagers des communes du grand projet urbain d'Oran, à savoir Oran, Bir El Djir, Sidi Chahmi et Es-Sénia. Signalons aussi que le schéma directeur de gestion et de collecte des déchets de la ville d'Oran devra être finalisé incessamment. Le futur schéma vise à réduire de 15% d'ici à 2012 les déchets destinés à l'enfouissement ou à l'incinération. Un projet initié par le ministère de l'Environnement et élaboré par l'Agence nationale des déchets (AND) en collaboration avec la Fondation allemande GTZ.