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La vérité scientifique face à l'origine anthropique du «réchauffement climatique»
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La remise en cause de l'origine anthropique du réchauffement climatique
Dans ses rapports, le GIEC (Groupe intergouvernemental des experts du climat) insiste sur le principe du «réchauffement de la planète». Une hausse de la température globale de la Terre que personne ne peut nier. Cependant, l'origine est trop controversée. Le GIEC stigmatise presque exclusivement (à 90%) l'action de l'homme sur le climat. L'article, publié par Michael Mann et son équipe, en 1994, demeure la référence principale et qui a révolutionné l'histoire climatique.
La publication contient une courbe qui a la forme d'une «crosse de hockey», laquelle retrace l'histoire du climat. La courbe est devenue la nouvelle orthodoxie du GIEC grâce à laquelle il justifie son «idéologie». L'auteur, en remontant dans le temps, a utilisé les cernes de croissance des arbres comme base d'évaluation des changements de température depuis l'an 1000.
La courbe de Mann montre qu'il y a eu une augmentation de la température depuis 1900, et ce réchauffement semble sans précédent. Avec cette courbe, le GIEC a démenti l'existence de la période chaude pendant l'âge médiéval (appelée aussi : l'optimum climatique médiéval) et de la période très froide du Moyen-âge (appelée aussi : le petit âge glaciaire) que l'histoire de l'humanité a toujours reconnues.
En effet, la datation de l'optimum climatique médiéval commence de l'an 750 jusqu'en 1300, et celle du petit âge glaciaire commence de 1560 jusqu'en 1830. Ces périodes climatiques coïncident, respectivement, à des périodes de forte et de faible activités solaires. L'activité variable du soleil est l'une des causes potentielles des deux événements climatiques cités plus haut.En 2008, Hakan Grudd démontre que la densité des cernes des arbres est bien meilleur indicateur que leur épaisseur. L'auteur s'est aperçu qu'un arbre, qu'il soit jeune ou vieux, a un bois de même densité. La courbe tracée par le dendrochronologiste démontre ainsi que l'anomalie climatique qui frappe la planète actuellement, a, en fait, des équivalences dans le passé : en 750, 1000, 1400 et 1750, et que le réchauffement, pendant la période s'étalant entre 1050 et 1300, a été plus intense et plus long que celui de la période actuelle.
En 1999, Petit et quatorze autres glaciologues ont préféré prendre une échelle de temps plus ancienne pour mesurer la température de la Terre ; la mesure était en centaines de milliers d'années. Les bulles d'air que les carottes de glace (extraites à Vostok dans l'Antarctique) contenaient, remontent jusqu'à 400 000 ans. En mesurant la teneur en gaz carbonique, grâce aux isotopes de l'oxygène contenu dans la glace, les auteurs ont pu mesurer la température. Le résultat était que tous les cent mille ans, des pics de chaleur marquent la Terre et tous les cent mille ans, la planète plonge dans une ère glaciaire. L'humanité vient de sortir d'une ère glaciaire qui a duré 18 000 ans et commence à plonger dans une nouvelle glaciation. La colonisation du Groenland par les Vikings est une histoire qui «frappe les esprits». Si la signification du mot Groenland (Greenland en anglais) est «Terre Verte», cela expliquerait que l'île était pleine de verdure et non de glaces comme aujourd'hui.
L'humanité a pu construire sa civilisation après la dernière déglaciation ; c'est-à-dire grâce au réchauffement climatique. La cause de ces déglaciations est décrite par la loi de Newton décrite par Milankovitch. En fait, si ce n'était que la Terre qui ne tournait autour du soleil, elle aurait réalisé de parfaites ellipses. Cependant, avec la présence des planètes géantes, notamment Jupiter et Saturne, l'ellipse subit des modifications. Avec l'effet de l'excentricité, l'ellipse s'allonge ou s'aplatit tous les cents mille ans, et c'est la cause principale des glaciations de cent mille ans.
Quelques enjeux économiques du réchauffement climatique
La peur de l'avenir et surtout la peur de devoir partager ont laissé l'homme se soucier de son mode de vie. La thèse de l'origine anthropique du réchauffement climatique a créé des tensions psychologiques et les exigences du développement durable prétendent posséder la solution. Néanmoins, il ne s'agit que d'une création de nouveaux besoins pour créer une nouvelle mode de production qui n'existait pas.
Dans le rapport de Brundtland (1987), le développement durable ne prend en compte que la durabilité. Il s'agit, en effet, d'harmoniser l'exploitation des ressources, l'orientation des investissements, les changements techniques et institutionnels et de renforcer les besoins actuels et futurs. Toutefois, la vérité est ailleurs. Si les préoccupations du développement durable sont telles que présentées ci-dessus, elles ne sont qu'un leurre pour protéger la croissance économique. Pire encore, l'invention de cette nouvelle discipline, qui semble se transformer en une «religion» autoritaire, oblige tout le monde à la suivre à la lettre et considère toute personne qui s'y oppose et transgresse ses règles comme «profane».
Ce qui se cache dans le développement durable est la soif de la croissance économique. Oui, la recherche de la richesse avec une nouvelle mode qui est plus belle et attirante et, surtout, qui «fait pitié». Dans chaque rencontre, chaque congrès et chaque sommet sur la Terre, sur l'environnement, des sommes d'argent importantes sont en jeu. Le but de cette collecte d'argent est d'agir dès maintenant pour préserver le patrimoine naturel. Ainsi, des problèmes, qui sont au stade hypothétique, prévalent et les problèmes effectifs et réels sont délaissés. Si les sommes d'argent récoltées sont dédiées à résoudre les problèmes de l'eau en Afrique, on aurait sauvé les vies de millions de personnes qui meurent chaque année de maladies liées à l'eau.
Au lieu de cela, la responsabilisation des pays moins riches du réchauffement climatique à hauteur de 26,7% et les convaincre que les pires conséquences de ce dernier seront enregistrées chez eux, les obligent à accepter les «pseudo-aides» qu'on leur propose.En effet, les aides au développement que les pays africains continuent à recevoir des pays riches, depuis une cinquantaine d'années, n'ont contribué qu'à l'enrichissement des bailleurs de fonds sans que le développement n'y soit réalisé. L'Afrique, tout en étant pauvre, paie, sous forme de service de la dette, plus qu'elle en reçoit.
Avec le développement durable, les multinationales industrielles ont le droit d'acheter des droits de polluer (comme le prévoyait le Protocole de Kyoto) dans les pays du Sud. Le droit à polluer a permis à beaucoup d'entreprises d'intensifier leur production et ainsi intensifier leur déchets polluants.
L'autre enjeu du développement durable tient compte de la peur des pays du Nord des pays du Sud. L'émergence de quelques pays, tels que la Chine, l'Inde et le Brésil, met les Etats-Unis et l'Europe sur le qui-vive.
La maîtrise de la technologie par ces pays rend la suprématie des économies des pays industrialisés fragile. De ce fait, le développement durable est en faveur des pays qui détiennent la technologie la plus performante, en l'occurrence les pays industrialisés du Nord. Avec leur technologie, ils peuvent mettre sur le marché, comme c'est le cas actuellement, des produits qui «respectent l'environnement» qui ne «participent pas à réchauffer le climat» et «polluent moins».
Pour freiner la surcroissance des pays émergents, le développement durable exige la réduction de l'émission des gaz à effet de serre. Pour le cas de la Chine, qui gravit le palmarès du classement des pays par leur niveau de PIB, l'industrie est principalement basée sur la consommation du charbon, énergie fossile très polluante. En conséquence, l'Europe propose des produits «fabriqués proprement» et qui «respectent la nature», comme la voiture hybride par exemple. Du côté des pays pétroliers, la maîtrise de l'utilisation de leurs ressources naturelles et leur prise de conscience de la nécessité de transformer leur richesse en produits fabriqués nationalement, ne sont guère dans l'intérêt impérialiste de quelques pays industrialisés.
C'est dans cette perspective que les prêcheurs du développement durable cherchent à persuader les pays pétroliers du Sud de la nécessité de réduire leur consommation d'énergies fossiles. Leur intérêt réside dans l'importation des hydrocarbures bruts et les transformer pour les exporter fabriqués aux pays d'origine. Tout le secret réside dans la maîtrise de la technologie. Toutefois, avec le cas de la Chine, de l'Inde, du Brésil et des dragons asiatiques, la donne est différente.
Ces pays ont aussi une grande participation sur le marché de l'innovation, pour que les pays du Nord voient leur suprématie en péril. En tout cas, comme la réalité le décrit et comme ses exigences le veulent, le développement durable, rendu légitime par la thèse de l'origine anthropique du réchauffement climatique, ne peut en aucun cas être séparé de la soif de la croissance économique.


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