Les postulants au logement public locatif (LPL) de la commune d'El Khroub sont impatients de voir l'affichage de la liste des pré-bénéficiaires du quota de 1200 appartements, réalisés par des entreprises étrangères, 700 unités sur le territoire du chef-lieu, El Khroub, en contrebas de l'autoroute qui délimite le site abritant la nouvelle ville Masinissa, où sont érigées 500 autres logements. Pour rappel, la réception définitive de ces logements a eu lieu au mois de mai de l'année passée. Cependant, leur réception a été ajournée en raison des travaux d'aménagement des voies et réseaux divers (VRD) et de la construction d'une école primaire. Les demandeurs sont d'autant impatients que le dernier quota auquel ils ont eu droit remonte à 2005. La forte demande estimée à 10 000 dossiers n'a pas été épuisée à ce jour, apprend-on de source digne de foi, qui avance que l'étude du cas par cas a atteint un taux d'environ 50% seulement. Mais, déjà l'on parle de «passe-droits et de clientélisme, monnayés où pas», dans un climat où les spéculateurs de l'immobilier y compris au sein des demandeurs, se frottent déjà les mains. Le logement pour ces derniers n'est pas perçu comme un gîte, mais comme une source d'enrichissement illicite. «L'affichage de la liste des pré-bénéficiaires révélera beaucoup de surprises désagréables», dit-on, d'autant que «le nom d'un des membres siégeant au sein de la commission est mis au devant de la scène par des sous-traitants», ajoute notre source bien au fait de la question du logement.