Pour sa deuxième édition, la biennale méditerranéenne de l'art contemporain d'Oran promet d'être riche en événements avec la participation de plus d'une vingtaine d'artistes nationaux qui animeront l'espace de la médiathèque, en compagnie de leurs homologues de quelques pays du pourtour méditerranéen dont la France (une dizaine), la Tunisie, le Maroc, l'Egypte, la Syrie, la Palestine, la Grèce, l'Italie et l'Espagne. Cette manifestation, organisée par l'association Civ-œil, en collaboration avec l'APC d'Oran, est prévue entre le 29 et le 31 mars et comportera dans son programme 3 conférences pour permettre aux amateurs d'art de débattre sur la situation de l'art contemporain algérien (Nadira Laggoune, Ali Hadj Tahar), la récupération des espaces désaffectés pour les mettre à la disposition des artistes (Laurence Darrigrand) et, enfin, le marché de l'art (Caroline Call). Président de Civ-œil, Ali Chaouch indique que les artistes tunisiens, notamment les femmes, ont été les plus motivés pour participer à cette édition avec la réception de 20 dossiers suite à l'appel à participation lancé sur le site de la biennale. Les organisateurs n'en ont retenu que trois. D'autre part, participant en tant qu'«artiste invité», Flaye de Lyon, ville française dotée d'une biennale similaire (elle a probablement inspiré celle d'Oran), séjourne déjà localement dans le cadre d'un travail préliminaire (Résidence d'artiste) qui sera présenté à l'occasion. L'homme à la Malette, concept original de présenter des œuvres picturales, en plus de son travail de peintre conventionnel, tente des interventions dans l'espace public pour présenter des expositions interactives. Enfin, bonne nouvelle pour les participants, le hall d'exposition de la Médiathèque a bénéficié de travaux de réfection, notamment le système d'éclairage, initiés par la division culturelle de l'APC d'Oran. L'espace sera plus attractif qu'il ne l'a été lors de la première édition.
