Le projet de construction d'un célibatorium (résidence pour la police) près de la polyclinique de Naciria n'a pas recueilli l'approbation des élus locaux. Le choix du terrain devant abriter ce projet a été jugé très exigu par l'assemblée communale. Mais cela n'a pas empêché le maître de l'ouvrage, la DGSN (Direction générale de la Sûreté nationale), de lancer les travaux et de passer outre l'avis des élus locaux. Quelques mois plus tard, le président de l'APC signe un arrêté et procède, le 7 mars dernier, à la démolition de la clôture du projet, justifiant sa décision, que soutiennent les fils de chahids de la localité, par «le non-respect des procédures réglementaires en vigueur par le constructeur». «La DGSN n'a pas de permis de construire et malgré cela elle a engagé une entreprise qui a entamé les travaux sans l'obtention de l'ordre de service (ODS)», précise-t-il. Ce bras de fer qui a défrayé la chronique locale remonte à l'an 2010. Le maire affirme que le projet «a été imposé et lancé en violation des instruments d'urbanisme en vigueur». «Le terrain s'étend sur 400 m2 et ne permet pas d'abriter un bâtiment en R+4. En plus, il est situé à quelques mètres seulement du siège de la polyclinique. Ce qui pourra gêner à l'avenir le stationnement des véhicules des malades», explique-t-il avant de souligner avoir proposé un autre terrain plus adéquat pour la réalisation d'un siège de sûreté de daïra et d'un célibatorium.