Les 3 plages autorisées à la baignade sont assiégées par des milliers d'estivants. Depuis le début de la saison estivale, les trois plages autorisées à la baignade à Azeffoun reçoivent chaque jour des milliers de jeunes, ainsi que des familles qui fuient les fournaises régnant dans les villes et villages. Au Caroubier ou à la Plage du Centre, les parasols et les tentes implantés dans le sable s'étirent à perte de vue. En revanche, à Sidi Khelifa, une plage située à quelques kilomètres à l'est du chef-lieu de daïra, l'affluence est moins dense. Au Petit Paradis, une plage qui a définitivement assis sa notoriété, des dizaines de bus affluent de Tizi Rached, Azazga, Bouzeguene.... L'APC d'Azeffoun, ayant sans doute prévu un tel rush d'estivants, a mis en concession les plages dès le 1er juin. M. Ouali, le chef de l'exécutif, dira que la commune a fait de son mieux pour assurer un bon séjour à ses hôtes, relevant cependant les désagréments qu'engendrent les coupures de l'alimentation en eau potable dans la localité. Les infrastructures hôtelières vivent de leur côté au rythme du boom d'estivants. Depuis l'ouverture de la RN24, le littoral de la wilaya est devenu un coin très fréquenté. Salem, réceptionniste à l'hôtel Le Marin, situé à l'entrée de la ville, nous apprend que les appartements de l'hôtel ont été déjà réservés au mois d'avril. L'établissement affiche actuellement complet. Pour offrir le meilleur service aux nombreuses familles qui descendent dans cette infrastructure, de nombreux saisonniers ont été engagés. En soirée, des animations au disque jockey (DJ) sont organisées du côté de la piscine de l'établissement. Au final, la clientèle étant à la recherche du calme et de la sécurité, l'hospitalité et le cadre agréable de la ville finissent de convaincre les visiteurs à jeter leur dévolu sur l'antique Ruzazus. Sur le front de mer, transformé en une immense braderie de tenues estivales et autres produits artisanaux, le client trouve toujours ce qui lui plaît. Sur la placette aménagée, l'ambiance est bon enfant. Les lieux sont carrément assaillis à partir de 21 heures. Un petit manège a été monté en contrebas, au grand bonheur des enfants et de leurs accompagnateurs. Des commerçants en glaces et autres jus, mettent des chaises et des tables à la disposition des familles pour y déguster tranquillement de ces boissons rafraichissantes. Concernant des excursions, des visites guidées sont régulièrement organisées à l'ancienne ville d'Azeffoun, perchée à 400 mètres d'altitude, au sud de l'actuel centre urbain. De là, la vue est saisissante. Des vestiges de l'époque romaine sont plus ou moins préservés. Un travail de restauration est plus que nécessaire pour conserver ce qui peut l'être encore. Pour apprendre un peu plus sur l'histoire d'Azeffoun, le visiteur ne trouve pas mieux que le président d'une association locale, Amar Arridj en l'occurrence, bibliothèque vivante de la mémoire d'Azeffoun.