L'école primaire Rabah Bouakaz du village Aït Khelifa (Beni Amrane), datant de 1903, est dans état déplorable. Cette situation risque d'hypothéquer l'avenir des petits écoliers qui sont dans les classes depuis la rentrée scolaire. Selon les parents d'élèves, les classes sont trop dégradées, avec des murs lézardés, des poutres fragilisées et des toitures défectueuses. Les fissures signalées depuis des décennies se sont aggravées avec le séisme de mai 2003, mais aucune opération de réhabilitation n'a été encore entreprise par les services concernés. Les parents d'élèves affirment que les deux salles et le logement de fonction démolis peu après cette catastrophe ne sont toujours pas reconstruits et ce malgré l'affectation d'une enveloppe financière pour ce faire. Aujourd'hui, nos interlocuteurs exigent une enquête approfondie pour identifier à quoi avait servi cet argent. Les élèves ont été reçus dans des conditions qui ne leur donnent aucune envie de suivre les cours. Leurs parents indiquent que rien n'a été entrepris par les autorités locales pour combler les insuffisances ayant trop entravé la scolarité de leurs enfants l'année dernière. L'on a appris aussi que les sanitaires de cet établissement sont dans état lamentable, en raison de leur non aménagement depuis des années. Les élèves sont exposés aussi aux risques de maladies pouvant émaner des matériaux en amiante existant au niveau de la cantine. Les parents d'élèves interpellent les services concernés pour remédier aux carences dûment relevées à travers leurs diverses missives.