Vidange de véhicules en plein air Il a été constaté que beaucoup d'automobilistes jouent aux garagistes en plein air, n'hésitant pas, en toute quiétude, à polluer le cadre de vie de leurs concitoyens. Ils effectuent vidange, lavage de véhicules et même révision de moteur, à même la chaussée, squattant le plus souvent trottoirs et aires de jeux. Cela se passe un peu partout, mais surtout au niveau des cités périphériques de la ville. Un autre site est régulièrement souillé par ces pseudo bricoleurs : la fontaine publique sur la route de l'université Mentouri. Des automobilistes se garent dans les alentours et décrassent leurs véhicules, laissant derrière eux un sillage poisseux d'huiles usagées, lesquelles, mélangées avec les énormes quantités d'eau puisées de la fontaine, se répandent sur la chaussée, la rendant glissante (déjà que cette route est meurtrière), avant de se perdre dans les ravissants bosquets ceinturant l'université. Inutile de préciser que ceci se passe à quelques mètres seulement du barrage fixe de police. D'autre part, l'on aperçoit de plus en plus de carcasses de véhicules hors d'usage, laissées un peu partout dans les rues et ruelles ; non seulement ils gâchent le paysage urbain, mais encore constituent une gêne certaine pour la bonne conduite de l'opération de bitumage de la chaussée. La forêt de Djebel Ouahch, un dépotoir géant En dépit de plusieurs opérations de nettoyage effectuées successivement par l'entreprise japonaise (Cojaal), -et à sa charge exclusive-, au niveau du chemin forestier de Djebel El Ouach et de tous ses alentours, des montagnes d'ordures et autres déchets divers (gravats, déblais, plastique et immondices), continuent de s'entasser dans ces lieux édéniques, devenus, avec l'incurie des services concernés, un dépotoir géant irrespirable. N'a-t-on pas conscience que ces lieux sont le poumon de cette ville qui étouffe ? C'est un véritable crime écologique, que d'aucuns n'ont jamais cessé de dénoncer.