La session des 17 et 18 avril, dont l'ordre du jour a porté sur le bilan du wali, n'aura pas tenu toutes ses promesses, hormis quelques remarques superficielles. Sinon, ce bilan a été jugé globalement positif par l'assemblée. Au cours d'une journée soporifique, l'on aura tout de même appris, grâce aux digressions du wali, que le plan annuel de gestion de la wilaya n'a toujours pas recueilli le visa de la DG de la fonction publique suite à une mesure coercitive inédite, prise par elle. Cependant, ce qui échappe à l'ordre ordinaire des choses reste incontestablement le motif, à la limite du différend entre les deux institutions. A l'origine, un candidat, qui a été admis aux épreuves d'un concours d'accès au poste d'agent d'administration en 2004, a été exclu selon la procédure en usage dans la fonction publique en matière d'enquête de moralité et remplacé. En 2005, se produit un rebondissement car le « recalé » a obtenu une deuxième enquête d'habilitation favorable qui lui donne le droit d'exiger son intégration au poste qui lui est dû. La wilaya n'a pu le satisfaire étant donné que ce même poste est occupé aujourd'hui par une titulaire à part entière. Instruite du cas, la DG de la fonction publique, qui peut résoudre cette équation par un simple visa, continue d'opposer son refus de signer le plan de gestion tant que la wilaya n'aura pas trouvé de solution au requérant. Cette situation qui dure depuis 8 mois est paralysante, selon le wali.