Les requêtes sont adressées au bureau de l'Entreprise de gestion de la circulation et du transport urbain (EGCTU) qui ne peut y répondre. La station urbaine de Ben Aknoun connaît une tension quotidienne en raison de graves dysfonctionnements dans l'organisation des départs, notamment sur la ligne Draria-Baba Hassen-Douéra. Un problème qui provoque la colère des usagers, sans pour autant que les agents chargés de l'organisation jugent utile d'intervenir et de mettre de l'ordre. En fait, on apprend que les doléances et requêtes pleuvent sur le bureau de l'Entreprise de gestion de la circulation et du transport urbain (EGCTU), mais sans pour autant qu'une solution ne vienne en finir avec les dysfonctionnements signalés. «Un seul quai a été réservé à la ligne desservant les communes de Draria, Baba Hassen et Douéra. En conséquence, les clients attendent parfois plus d'une demi-heure pour voir leur bus autorisé à y accéder», raconte un usager, précisant : «Si cinq bus vers Draria sont arrivés les premiers, les habitants des deux autres municipalités doivent patienter des dizaines de minutes avant de pouvoir prendre le bus vers leurs localités.» En d'autres termes, explique un autre usager, «les clients sont pris en otages en raison d'une organisation illogique et irraisonnable». Face à cette situation pénalisante, les agents de l'Egctu limitent à une réponse peu convaincante, qui «frôle le mépris», souligne une femme. «Je me suis adressée au bureau implanté au sein de la station urbaine en vue de signaler ce problème, la réponse de l'agent était sidérante : ‘‘attendez, il va venir''», raconte-t-elle, sans cacher son indignation. Une indignation qui ne cesse d'augmenter parmi les usagers dont la revendication est légitime, mais qui tarde à être satisfaite. «Les voyageurs devraient avoir le choix de prendre le bus qu'ils veulent. Pourquoi doit-on attendre le passage de tous les bus assurant la ligne Draria pour pouvoir se rendre à Baba Hassen ou Douéra ?», s'interroge un homme d'un certain âge. Il est à préciser que la station urbaine de Ben Aknoun est surchargée, à tel point que les bus sont parfois obligés d'attendre sur la voie publique pour pouvoir y accéder. Une saturation que les responsables auraient pu minimiser en imposant plus de souplesse et de mobilité des centaines de bus qui relient cette station à un bon nombre de localités de la capitale.