Les promoteurs de l'Association de développement de l'agriculture de montagne (ADAM) ont célébré, samedi après-midi, dans l'enceinte de l'auberge de jeunes «Ahcène Ezziat» avec leurs invités, des ingénieurs, agronomes, agriculteurs et représentant de la société civile, l'octroi par l'administration d'un agrément. Partant du constat que l'agriculture de montagne peut beaucoup apporter au développement durable, le président d'«ADAM», Lakhdar Chouikhi, a expliqué comment lui et certains de ses pairs ont expérimenté la culture du «safran» sur une surface réduite et comment nos paysans et même nos jeunes négligent certaines cultures porteuses de beaucoup de perspectives à l'exemple du muscari (bossaila), une plante médicinale soumise à un arrachage anarchique. Chouikhi, dans l'exposé des motifs ayant présidé à la création de cette association, dit «vouloir jouer un rôle de sensibilisation de tous sur l'importance de l'environnement et de la préservation de l'écosystème, inciter les pouvoirs publics et les collectivités locales à s'imprégner davantage au développement de l'espace vital qu'est la montagne». «ADAM» compte, en collaboration avec d'autres entités et même l'université, à répertorier les plantes médicinales, créer des pépinières, choisir des espèces arboricoles rustiques (châtaignier, pistachier, olivier, amandier et caroubier, entre autres), qui peuvent avoir un apport socioéconomique pour ceux qui s'y intéressent. Ses membres ont, à la fin, tenu à honorer un ancien agriculteur, monsieur Belarbi Abdelhamid, en l'occurrence. Ce dernier en sera le président d'honneur de cette jeune association.