La compagnie britannique de services pétroliers, Petrofac, devrait prochainement relancer ses travaux dans le cadre du projet In Salah Gaz. Selon l'agence de presse britannique Reuters, ce n'est plus qu'une question de semaines avant que les travaux ne reprennent. Ainsi, Tim Weller, directeur financier de la société de services pétroliers, a indiqué hier à Reuters que Petrofac allait relancer ses travaux «dès la seconde moitié de l'année». Et d'ajouter que le rythme des travaux de construction de l'usine devrait atteindre leur rythme de croisière dès septembre ou début octobre. Tim Weller précise cependant s'attendre à des résultats modestes pour l'entreprise au cours de l'exercice en cours en raison des problèmes que vit actuellement le secteur des services pétroliers, mais aussi en raison du retard pris dans certains de ses projets, particulièrement en Algérie. Il est vrai que Petrofac avait suspendu ses travaux dans le cadre du projet In Salah Gaz, après l'attaque de janvier dernier contre le site gazier de Tiguentourine (In Amenas), l'évacuation du staff et le départ de 300 travailleurs expatriés. Petrofac avait ensuite annoncé que le site était fermé pour un examen du dispositif de sécurité. Fort heureusement, la situation semble aujourd'hui se normaliser et les dispositions prises par le gouvernement algérien en matière de sécurité semblent satisfaire les firmes étrangères. Et les pressions exercées par BP sur les Algériens depuis l'attaque et l'annonce par celle-ci de retarder ses investissements en Algérie semblent s'estomper. Ainsi et après le retour de la firme japonaise JGC qui a relancé les travaux sur le site de Gassi Touil, c'est la compagnie britannique, qui annonce son retour. Il est utile de rappeler que Petrofac a obtenu en 2011 un contrat EPC s'une valeur de 1,2 milliard de dollars. Le groupement In Salah Gaz, association entre Sontrach, British Petroleum et Statoil Hydro a confié à la firme britannique le projet de réalisation d'une nouvelle centrale de production de gaz avec une capacité de 17 millions de mètres cubes de gaz par jour. In Salah Gaz est considéré comme étant l'un des plus grands projets de gaz sec en Algérie, impliquant le développement de sept champs de production. Un ensemble relié grâce à 300 km de pipelines.