Le mouvement associatif a mobilisé, à Sidi Bel Abbès, d'importants moyens pour la prise en charge des nécessiteux et autres voyageurs de passage à l'occasion du mois sacré du Ramadhan, a-t-on constaté hier. Onze restaurants de la solidarité seront opérationnels au chef-lieu de la wilaya, dès le premier jour du mois de Ramadhan, dont ceux des scouts musulmans à Faubourg Perrin, des avocats du barreau à la place Carnot et de l'association des sourds et muets à la gare routière de Faubourg Thiers. Bien d'autres associations et bienfaiteurs ont ouvert, un peu partout à travers la ville de Sidi Bel Abbès, les portes de leurs locaux pour accueillir, lors de la rupture du jeûne, les nécessiteux. Lesdits restaurants, dans lesquels activeront plusieurs équipes de bénévoles issus, pour la plupart, du mouvement associatif local, seront à même de servir quotidiennement aux nécessiteux quelque 3 500 repas chauds. S'agissant du restaurant de la gare routière, mis en place par une dynamique équipe de l'association des sourds et muets, il pourra accueillir jusqu'à 200 personnes à l'heure du f'tour. Des élus de la ville ont été d'ailleurs invités, dimanche soir, pour assister à l'ouverture de ce restaurant doté d'un matériel neuf et encadré par une trentaine de bénévoles. «Nous accordons un intérêt particulier à l'hygiène et à la qualité des repas qui seront servis pour une prise en charge convenable des jeûneurs», explique le président de l'association pour qui le choix du site n'est pas fortuit en ce sens qu'il accueille, au moment de la rupture du jeûne, des dizaines de voyageurs issus de plusieurs régions du pays. «Auparavant, les voyageurs de passage étaient obligés de se rendre jusqu'en ville pour rompre le jeûne mais, désormais, ils auront tout à leur disposition au niveau de la gare routière», ajoute-t-il. Précisions que plus de 120 millions de dinars ont été consacrés, dans la wilaya de Sidi Bel Abbès, à la traditionnelle opération de solidarité qu'organisent annuellement les pouvoirs publics à l'occasion du mois de Ramadhan. Quelque 45 000 familles de condition sociale modeste devraient bénéficier, cette année, de l'aide qui leur sera octroyée, le plus souvent, sous forme de kits alimentaires comprenant une variété de denrées de consommation courante (semoule, farine, café, sucre, huile, beurre, etc.).