«250 autres logements viennent d'être attribués, s'ajoutant ainsi aux 240 autres distribués récemment, soit un total de 490 logements», a indiqué une source proche de la Caisse nationale d'épargne immobilière (CNEP-IMMO). Le dernier quota, assure-t-on, sera distribué en septembre. C'est un problème d'actes de propriété qui est la cause de ce retard, souligne notre source. Jusque-là désertés jusqu'à faire perdre espoir à leurs futurs acquéreurs et devenus un véritable coupe-gorge (plusieurs agressions sur personnes ayant été signalées), les 733 logements CNEP-IMMO sont presque entièrement occupés. Une véritable animation y règne. Cependant, ils sont transformés en un véritable chantier. En effet, chacun y va de sa propre transformation. Les coups de marteau se mêlent ainsi aux bruits de la meule électrique ou de la perceuse. Pour l'un, c'est la transformation de sa cuisine ou de son balcon par la pose d'un nouveau modèle de faïence, pour l'autre, la pose de grillage de sécurité aux fenêtres et à tous les endroits susceptibles de donner accès aux éventuels intrus. Pour d'autres, c'est carrément la transformation de leur appartement en procédant à des modifications des pièces par, notamment, son agrandissement ou sa décoration à différents styles à base de plâtre. Une matière que ses utilisateurs n'hésitent pas à balancer de leurs fenêtres ou de leurs balcons sur les abords des blocs. Des abords jonchés de sable, de gravier et de plâtre qui défigurent de ce fait ces ensembles immobiliers qui ont pourtant été débarrassés de tous les gravats et les espaces publics débroussaillés. A quand la fin de ce calvaire ? dénoncent certains citoyens pour qui ces transformations sont mal à propos dans la mesure où ils auraient dû subir des transformations avant leur occupation. Pour l'heure, c'est un vacarme assourdissant qui rythme leur quotidien.