Les usagers de la RN 43 ont vécu, mercredi dernier, à la veille de la visite du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, des moments cauchemardesques à la faveur des chantiers qui ont pris forme sur cette voie névralgique pour supprimer…les ralentisseurs, communément désignés par le vocable de dos d'âne. Il faut dire que ces ralentisseurs, installés à la hâte,le plus souvent pour calmer la grogne d'habitants qui revendiquent ces obstacles dès qu'un accident de la route se produit, ont rendu la vie dure aux automobilistes. Leur suppression, qui a causé de grands désagréments à la circulation, a soulagé plus d'un même si la crainte de les voir réapparaître, est omniprésente dans les esprits, après le départ de la délégation gouvernementale. Cette suppression a épargné, cependant, certains ralentisseurs mis en place pour des rasions évidentes de sécurité dans les endroits réservés au passage des piétons sur la double voie de la RN43. Pour l'histoire, les petits calculs effectués par les habitués de cette route ont recensé plus d'une trentaine de ralentisseurs installés sur un parcours de moins de 60 km entre la ville d'El Milia et le chef-lieu de la wilaya de Jijel. A cette histoire de dos d'âne, il convient de rappeler, et comme il est de coutume dans pareilles circonstances, que les citoyens ont souffert des embouteillages, déjà énormes en ce pic de la période estivale, sur les routes. A partir du bus réservé à la presse chargée de la couverture de cette visite, nous avons pu apercevoir de longues files de voitures bloquées sous un soleil de plomb sur les routes empruntées par la délégation gouvernementale. Du coup, c'est toute la patience des citoyens et des estivants, venus se rafraîchir en bord de mer, qui a été mise à rude épreuve.