Des lycéens et lycéennes de la commune de Djemaâ Beni H'bibi sont, tous les jours que Dieu fait, au rendez-vous avec le danger de la route sur la double voie express de la RN 43 traversant l'ancien village socialiste de Belghimouze. Pour rejoindre leurs établissements, ils doivent traverser cette route au trafic très dense. Des accidents ont même eu lieu par le passé sans que des mesures ne soient prises pour remédier à ce danger. «Le risque est grand pour nos enfants, il est omniprésent, au moindre manque de vigilance, c'est la mort», soutiennent des habitants. Les passerelles promises n'ont jamais vu le jour sur l'ensemble du parcours de cette route allant de Jijel à El Milia et traversant plusieurs villages. Excédés par tant de risques, des habitants du village de Belghimouze et des localités avoisinantes ont déclenché un mouvement de protestation sur la route pour demander la mise en place des éternels…d'os d'âne. Faute des passerelles recommandées, c'est cette revendication qui est soulevée pour ralentir la circulation. Dans l'attente d'une solution à ce danger qui guette les lycéens et même beaucoup d'autres citoyens, la solution facile reste toujours ces ralentisseurs qui n'ont fait que défigurer la voie express, récemment modernisée.