El Qaradhaoui, Mohamed Ghazali et les autres frères musulmans ont-ils été «manipulés», dans leur «vindicte et attaque», contre Mohamed Arkoun, par des responsables haut placés dans le serail chadlien, ou ont-ils agi par «djah'le et extrémisme», comme l'avait dit (poliment) Arkoun ? Autre énigme non encore élucidée jusqu'à l'écriture de cette chronique ! Ce que tous les obvservateurs ont remarqué après «l'incident» de l'hôtel Aurassi «penche vers la thèse du complot et de la manipulation». En effet, la «noria» des «fkih extrémistes» ne ferait qu'augmenter et s'accélérer parmi les «religieux» invités en Algérie, depuis 1980 et jusqu'aux événements d'Octobre 1988 ! «Les barbus» font main basse sur — presque — tous les campus universitaires de l'Algérie. Un étudiant est même tué dans de «graves événements» qu'a connus la cité universitaire (de garçons) de Ben Aknoun, à Alger. Et puis ce Mohamed Ghazali, ce «frérot» égyptien, repris de justice, condamné à mort par contumace(1) mais adulé et «importé» par Chadli Bendjedid pour être «le président du conseil scientifique » de l'université Emir Abdelkader de Constantine ! Comble de malheur, Chadli lui permet (ce qui lui était interdit même par ses amis saoudiens !) de prêcher le «bon islam», chaque lundi à la Télévision algérienne. Juste après, «les événements s'accélérèrent dramatiquement» en Algérie. Dès janvier 1985, les prix du pétrole chutent dangereusement, des citoyens remarquent, un peu partout en Algérie, des «groupuscules de barbus» qui montent dans… les montagnes bien boisées pour… s'entraîner aux arts martiaux et à l'escrime (avec de vrais sabres !) Et soudain ces… «événements douloureux d'Octobre 1988». La suite ? «Cela est une autre histoire !» 1- On a fait circuler une pétition protestant contre «l'attaque» dont a été victime Arkoun et contre l'entrée en Algérie de ce «criminel de Ghazali». Je crois que les premiers signataires étaient Djaout, Ali El Kenz, Djilali Khellas, M'hamed Boukhobza, Seghir Benamar, Djilali Liabès, Laâdi Flici….