L'unique école primaire située dans la localité de Cap Falcon, relevant de la daïra d'Aïn El Turck, ne répond plus aux besoins exprimés par la population. En conséquence, les parents d'élèves ont réclamé un deuxième établissement afin de faire face à la surcharge des classes. C'est un véritable calvaire qu'endurent les habitants et surtout les élèves puisque dans une seule classe, le nombre peut dépasser les 40 écoliers, indique-t-on. Les parents d'élèves tirent la sonnette d'alarme et interpellent les pouvoirs publics pour songer à une extension des six classes existantes soit à un projet de réalisation d'une seconde école afin d'améliorer les conditions de scolarisation des écoliers. Si certains ont été dans l'obligation d'inscrire leurs progénitures dans cette école, d'autres au contraire ont préféré les transférer vers d'autres établissements à Aïn El Turck. Cependant, cette solution n'est pas de tout repos pour ces élèves qui doivent effectuer, tous les jours, ces navettes. Face aux contraintes rencontrées, un appel pressant est lancé aux pouvoirs publics pour doter la localité d'une nouvelle école, ce qui évitera forcément cette surcharge des classes et améliorera le cursus scolaire. Du côté des services de la commune, un groupe scolaire est en cours de réalisation. Celui-ci sera réceptionné durant la prochaine rentrée scolaire. Les parents doivent, dans ce cas, prendre leur mal en patience et ce, jusqu'à l'achèvement des travaux de réalisation de cet établissement. Au niveau de la wilaya d'Oran, la surcharge des classes est toujours d'actualité puisque le retard enregistré dans la livraison de certains établissements peut conduire à des classes surchargées, notamment à Haï Nedjma, Aïn Beïda, El Kerma, Sidi El Bachir et Bethioua. Il sera accru si l'on tient compte du nombre d'élèves recalés au bac.