Le concept de la «nuit blanche», initié il y a une dizaine d'années par la ville de Paris, est en train de gagner peu à peu Oran, toutes proportions gardées. Localement, c'est l'Institut Français qui prend en charge l'initiative en s'appuyant sur la contribution de quelques associations (Bel Horizon, SDH, le petit lecteur, Civ-œil, les Nomades, Fard) et même de l'APC d'Oran qui, pour l'occasion, offrira le thé et un récital piano. Organisée habituellement chaque premier samedi du mois d'octobre, la manifestation culturelle est à sa quatrième édition avec comme partenaires, outre la mairie d'Oran, la mairie de Bordeaux et le consulat du Maroc. D'abord confinée à l'intérieur des locaux de l'IFO, la «nuit blanche», version Oran, a peu à peu gagné des espaces extérieurs : une petite usine désaffectée, quelques murs prêtés pour des projections, des cafés puis une balade sur la rue Larbi Benmhidi et une visite des anciens bains turcs à Sidi El Houari. Cette année, la randonnée nocturne (tracée et encadrée) sera rééditée mais en empruntant le Front de mer avec une escale dans les locaux provisoires de l'APC et une même visite aux «Bains». Tout le long du chemin, du moins sur les places, des performances d'artistes algériens, français et même tunisiens seront proposées aux «randonneurs». Quelques-uns parmi ces derniers se sont exprimés jeudi dernier au Méridien à l'occasion d'un point de presse organisé spécialement pour donner un aperçu des contenus du programme de ce soir, samedi 5 octobre : des sculptures, des photographies, de la vidéo, des installations artistiques et d'autres performances. La soirée, qui ne dépassera pas minuit, sera clôturée par la projection de la sélection 2013 du filmpocket.