-Sahara occidental : le Washington Times a consacré un long éditorial à la question du Sahara occidental, dans lequel il a soutenu qu'il était temps pour l'ONU d'honorer ses engagements formulés depuis 22 ans pour la tenue d'un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui. Publié par David Keene, l'un des plus célèbres éditorialistes de ce quotidien américain conservateur, l'éditorial intervient quelques jours après celui du journal centriste Washington Post qui avait critiqué le roi Mohammed VI pour ses «pratiques autocratiques». Sous le titre «Une patrie méritée pour les Sahraouis, les promesses faites depuis plus de 40 ans doivent être honorées», David Keene a rappelé certains faits de la genèse du dossier sahraoui en notant que «le Sahara occidental a été occupé par le Maroc au début des années 1970, dès le départ de l'Espagne». Les Sahraouis, a-t-il encore précisé, «ont alors mené une guerre contre l'occupant marocain avant qu'il ne soit convenu d'un cessez-le-feu en 1991, en échange d'un référendum promis par les Nations unies, qui n'a pas encore eu lieu». -Libye : Safia Farkech, veuve du dictateur libyen déchu Mouammar El Gueddafi, a lancé un appel à l'ONU et à l'Union européenne pour l'aider à retrouver les corps de son mari et de son fils, dans une lettre publiée par la radio russe The Voice of Russia. Mouammar El Gueddafi et son fils Mouatassim ont été capturés et tués par des ex-rebelles le 20 octobre 2011 à Syrte, dans le centre du pays. Leurs corps avaient été exposés en public à Misrata, à 214 km à l'est de Tripoli, avant d'être enterrés dans un endroit tenu secret. «Je demande aux membres du Conseil de sécurité et à l'UE (...) de dévoiler le lieu où se trouvent les dépouilles (d'El Gueddafi, son fils Mouatassim et de leurs compagnons) et de les remettre à leurs familles pour les enterrer à l'endroit et de la manière qu'elles souhaiteront», a indiqué Safia dans sa lettre envoyée à l'occasion du 2e anniversaire de la mort de l'ex-dictateur. -Mali : des «états généraux de la décentralisation» se sont ouverts hier à Bamako pour aider à résoudre la crise dans le nord du pays, a déclaré le même jour le président malien Ibrahim Boubacar Keïta. En ouvrant les travaux de cette rencontre qui s'achèvera demain, M. Keïta a reconnu que «des insuffisances et des dysfonctionnements» ont été enregistrés dans la politique de décentralisation au Mali. «Il nous faut apporter des réponses définitives aux frustrations de nos frères touareg», a déclaré le chef de l'Etat malien. Quelque 600 personnes participent à ces «états généraux», des représentants de l'Etat et des régions essentiellement. Ces assises sont une des premières phases d'un dialogue censé pacifier le Nord-Mali, soumis en 2012 à une rébellion touareg suivie d'un coup d'Etat militaire à Bamako, puis d'une occupation par des groupes terroristes liés à Al Qaîda.