-Les prix du pétrole ont évolué sans direction, hier, en cours d'échanges européens, avec une hausse à Londres tirée par le blocage des négociations sur le programme nucléaire iranien, mais en baisse à New York en raison de prises de bénéfices. Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a pris 25 cents à 110,33 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance a baissé de 29 cents, à 95,15 dollars. Le prix du WTI, qui a progressé de plus de deux dollars jeudi grâce à l'espoir du raffermissement de la demande énergétique aux Etats-Unis, souffrait hier de prises de bénéfices, ont indiqué des analystes. -La Chine s'apprête à lancer son propre marché pétrolier à terme en créant une nouvelle entreprise destinée à organiser ce futur marché qui sera implanté dans la zone franche de Shanghai, ont rapporté, hier, des médias chinois. «Nous allons lancer (ce marché) dès que nous obtiendrons l'autorisation» du gouvernement, a indiqué lors d'une conférence Yang Maijun, dirigeant du Shanghai Futures Exchange – un des principaux investisseurs de la nouvelle société, Shanghai International Energy Exchange Corp. «Nous espérons établir (à Shanghai) une nouvelle place (...) qui attirera une large participation d'investisseurs étrangers et accroîtra l'influence de la Chine dans le système international de fixation des prix du brut», a souligné M. Yang. Il s'agira de la cinquième place en Chine permettant l'échange de contrats à terme, mais aucun des marchés existants ne proposent des contrats sur l'or noir. -La suspension décidée par l'Ukraine de la signature de l'accord d'association avec l'Union européenne a été dictée par des problèmes économiques, a affirmé, le Premier ministre, Mykola Azarov, ajoutant que la stratégie pour l'intégration européenne restait inchangée. «Cette décision est dictée exclusivement par des raisons économiques et ne change pas la direction stratégique du pays», a déclaré M. Azarov devant le Parlement après avoir annoncé la veille contre toute attente la suspension de l'accord dont la signature était prévue au sommet de Vilnius la semaine prochaine. «La décision de suspendre les préparatifs en vue de l'accord d'association est difficile, mais la seule possible compte tenu de la situation économique en Ukraine. Cette décision a un caractère tactique», a-t-il ajouté.