Le président de la chambre de commerce et de l'industrie (CCI) algéro-française, Jean-Marie Pinel, était mercredi dernier à El Tarf pour prospecter sur les opportunités d'un partenariat. A l'invitation du président de la CCI Mordjane d'El Tarf, Mohammed Ali Dine, Jean-Marie Pinel accompagné du directeur général de cette association, Réda El Baki et du son représentant régional Mohamed Boukhari, ont discuté avec une quinzaine de chefs d'entreprises locales des projets pour lesquels un partenariat pourrait être envisagé. Les discussions ont fait apparaître que les métiers de l'environnement, du recyclage et le bâtiment sont ceux pour qui il y a le plus de demande, notamment dans la maîtrise des projets. Il est également apparu que les entreprises algériennes devaient bénéficier d'une aide, d'une expertise ou de formation pour organiser et planifier leurs projets, et de faire en sorte qu'ils s'insèrent dans l'organisation parfois complexe et très élaborée des entreprises françaises, avec lesquelles un partenariat est envisagé. M. Pinel a déclaré dans ce registre que les entreprises algériennes n'ont cependant pas de complexe à se faire, car il y a eu un âge où les produits français étaient de très mauvaise qualité, et qu'ils sont devenus aujourd'hui très compétitifs grâce à la maîtrise des processus. Il est cependant certain, ajoutera M. Boukhari que celles qui débutent ont besoin d'un accompagnement. Autre avantage du partenariat algéro-français, la proximité et la langue qui, tout le monde s'accorde à le dire, facilitent considérablement les échanges. Il y a en Algérie quelques 1200 entreprises étrangères actives où la France est présente avec plus de 400 sociétés, soit le tiers.