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Jean-Marie Pinel, président de la Chambre de commerce et d'industrie algéro-française Le partenariat économique algéro-français “se passe relativement bien”
Si la chambre n'a pas été “très visible” sur la scène médiatique, elle a été très entreprenante avec les entreprises. Le partenariat économique algéro-français “se passe relativement bien”, a estimé, hier, le président de la Chambre de commerce et d'industrie algéro-française (Cciaf), Jean-Marie Pinel, lors d'une conférence au cours de laquelle il a présenté les activités de la chambre en 2011 et les perspectives pour 2012 et 2013. Si la chambre n'a pas été “très visible” sur la scène médiatique, elle a été très entreprenante avec les entreprises. “Nous avons voulu travailler d'abord, se faire reconnaître par les entreprises, les entreprises apprécient nos services, avant de communiquer”, a expliqué Jean-Marie Pinel. “En moyenne, nous avons un séminaire, deux commissions techniques par mois”, a ajouté le directeur général de la chambre, Réda El-Baki. La Cciaf, agréée le 21 février 2011, œuvre, entre autres, pour le développement des relations entre les entreprises algériennes et françaises, en matière industrielle et commerciale, faciliter le contact et la connaissance mutuelle des hommes d'affaires des deux pays, encourager des voyages de délégations des chefs d'entreprise dans les deux pays. “Pour l'instant, il y a beaucoup de délégations qui viennent en Algérie, nous souhaiterions, à terme, très rapidement, emmener des entreprises algériennes en France”, annonce Jean-Marie Pinel. La Cciaf compte, aujourd'hui, 960 adhérents et organisée en cinq pôles d'expertise : économie et entreprise, veille réglementaire, formation, Networking et appui logistique. Passant en revue, les activités de la chambre, M. Pinel évoque entre les journées mines et carrières organisées les 27 et 28 mars dernier. La Cciaf a accompagné 45 entreprises françaises et organisé 450 rendez-vous B to B. 145 entre entreprises algériennes ont participé à ces journées. Mais Jean-Marie Pinel estime que la chambre doit apporter plus de valeur ajoutée. Dans ce cadre, la Cciaf va tenter de monter un service de business Angels. La chambre va sélectionner des Pme en création ou qui existent et qui souhaitent être coachées par des entrepreneurs expérimentés membres de la chambre. “Les statistiques en Europe montrent qu'une entreprise coachée à 2 ou 3 fois plus de chance de survivre et se développer que celle qui ne l'est pas”, affirme M. Pinel. À terme, la chambre pourrait susciter le montage ou la création d'une ou deux sociétés d'investissement afin d'aider les bons projets à se financer et de réaliser un bon placement pour des investisseurs en recherche de projets nouveaux. Mon ambition est de participer au développement des exportations algériennes vers la France. Concrètement M. Pinel a confié avoir pris attache avec des entreprises de la grande distribution pour les informer sur “certains produits algériens qui pourraient parfaitement être commercialisés en France”. En faisant le parallèle avec les relations entre la France et l'Allemagne, Jean-Marie Pinel estime que pour le bien de tout le monde, il faut que les pays d'Europe importent de l'Algérie. C'est du moins l'ambition de la Cciaf. D'où l'idée de business Angels. L'avenir, selon, M. Pinel, “est dans les technologies, dans la recherche, dans le développement, dans la formation et dans la coopération internationale”. Interrogé sur son appréciation du climat des affaires en Algérie, M. Pinel a refusé de commenter le cadre réglementaire algérien. “Je suis étranger. Il n'appartient pas à un étranger de commenter des textes. Donc, je ne les commenterai pas”, a répondu le président de la Cciaf. Globalement, le président de la Cciaf trouve que la réglementation algérienne “est relativement contraignante” et que “les choses ne sont pas aussi fluides qu'elles peuvent l'être aux Etats-Unis. Mais en France, elles sont moins fluides qu'aux Etats-Unis aussi. En moyenne, l'Algérie ne passe pas pour être un exemple de fluidité en ce qui concerne les formalités administratives”. M. R.