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Le maréchal Al Sissi sur les traces de Moubarak
L'armée lui donne mandat pour briguer la présidence
Publié dans El Watan le 28 - 01 - 2014

Personne, bien entendu, ne se hasarde aujourd'hui à miser sur un candidat autre que le désormais ex-général Al Sissi pour succéder à Mohamed Morsi.
En Egypte, la stratégie prévoyant le retour des militaires aux plus hautes marches du pouvoir après la destitution, le 3 juillet dernier, de Mohamed Morsi, le seul Président jamais élu démocratiquement dans le pays, est réglée comme du papier à musique. Quelques heures à peine après avoir été promu maréchal, le plus haut grade de l'armée égyptienne, Abdelfatah Al Sissi a été adoubé, hier, par l'état-major pour se présenter à la prochaine élection présidentielle. Pour être candidat, Al Sissi – qui est également ministre de la Défense et vice-Premier ministre du gouvernement intérimaire – devra toutefois prendre sa retraite de militaire ou démissionner de l'armée, la Constitution stipulant que le Président doit obligatoirement être un civil. Un détail ! L'agence de presse égyptienne Mena a indiqué que le maréchal Al Sissi, âgé de 59 ans, devrait annoncer sa décision définitive au peuple «dans les heures à venir».
Mais tous les observateurs s'attendent à ce que celui-ci accepte de «bon cœur» l'offre de l'armée égyptienne. Et personne, bien entendu, ne se hasarde aujourd'hui à miser sur un candidat autre que le désormais ex-général Al Sissi pour succéder à Mohamed Morsi, dont le procès pour trahison devrait s'ouvrir bientôt au Caire. Les jeux sont désormais clairs et surtout faits concernant l'agenda politique égyptien. Il reste juste à savoir la configuration que prendra le futur Parlement égyptien.
Fondamentalement, il ne faudrait pas s'attendre à de grandes surprises. Le «parti de l'armée» et ses nombreux sous-traitants politiques, parmi lesquels figurent aussi des islamistes, devrait très logiquement se tailler la part du lion, les militaires ayant décidé de verrouiller le jeu politique pour un temps. Dimanche, Adly Mansour, nommé président par intérim par le général Al Sissi le jour même du coup d'Etat contre Mohamed Morsi, avait déjà amorcé une nouvelle étape de ce «plan de reconquête» du pouvoir politique par les militaires en annonçant que la Présidentielle se tiendrait avant les législatives et ce, dans les trois mois à venir. Il était alors clair comme l'eau de roche que ce calendrier politique était taillé sur mesure pour que le général Al Sissi, présenté par les médias égyptiens comme l'homme le plus populaire du pays, l'emporte aisément et s'assure par la suite une majorité au Parlement qui sera élu après lui.
Plan de bataille
La suite est facile à deviner. Le président par intérim Mansour Adly n'avait plus effectivement qu'à promouvoir Al Sissi au plus haut grade de l'armée (maréchal, ndlr), un titre présenté par les experts comme un hommage appuyé et un «au revoir» de l'armée à son «héros» qui a sauvé le pays des «griffes» des Frères musulmans dont la confrérie a d'ailleurs été désignée dernièrement comme organisation terroriste. Depuis juillet 2013, il est à rappeler que plus de 1000 manifestants pro-Morsi ont péri dans la féroce répression des services égyptiens de sécurité et la majorité des responsables de la confrérie des Frères musulmans sont derrières les barreaux. Ce qui met les islamistes égyptiens hors course durablement. La manière avec laquelle Al Sissi a géré la question de l'islamisme politique montre en tout cas que Hosni Moubarak fait partie de ses idoles. Une idole dont il hérite néanmoins un tas de problèmes insurmontables. Avec en plus des démocrates mécontents et un risque de guerre civile.


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