Créée en 2001, c'est à partir de 2005 que la société SLC, au départ fournisseur de services internet pour les professionnels, a adopté la technologie Wimax (antennes BTS utilisant les fréquences hertziennes). Aujourd'hui, elle offre des solutions globales et multitechnologiques et a été la première à les introduire en Algérie. SLC a d'abord investi des zones enclavées ne disposant pas d'infrastructures développées de télécommunications. Au fur et à mesure que la couverture nationale s'élargit (bientôt Adrar et tout récemment Sétif), le portefeuille clients s'étoffe et l'entreprise grandit. Oran, qui s'est vue dotée en 2008 d'une direction régionale, aura, entre autres, la future usine Renault comme client, a indiqué Rafik Bekkouche, directeur régional de SLC. Cependant, c'est sans conteste le rachat en 2014 de Divona, filiale de Monaco Telecom, spécialiste de la technologie Vsat (communications par satellite) qui lui ouvre de réelles perspectives. «Au départ, ce marché n'était pas régulé et plusieurs opérateurs étrangers travaillaient sans licence», explique Samir Rahil, représentant de Divona, première à décrocher cette licence accordée par l'Etat. Après un départ timide se limitant aux PME/PMI, Divona s'est agrandie avec des clients plus importants, comme ceux des secteurs de l'énergie et des mines, des banques et des assurances. En 2010, elle rejoint Cable & Wireless Communications (CWC) une multinationale dont le siège est domicilié à Londres. «Mais en 2014, l'actionnariat a changé et Monaco Télécom a cédé la totalité de ses parts à SLC qui devient, aujourd'hui, le premier opérateur privé algérien de télécommunications avec des fonds 100% algériens et un encadrement national», indique le même interlocuteur. Et c'est cette fusion qui offre à la société la possibilité de développer des services d'intégration par des réseaux hybrides cumulant plusieurs technologies : Wimax, Vsat, fibre optique et autres services à valeur ajoutée en radio et télémétrie, à l'exemple des télécommunications maritimes.