La météo et l'état de la pelouse de l'Arena da Baixada inquiètent beaucoup le sélectionneur de l'équipe d'Algérie, Vahid Halilhodzic, et son collègue italien qui dirige la Russie, Fabio Capello. Les pluies diluviennes qui sont tombées sur Curitiba au cours des derniers jours ont contraint les organisateurs et la FIFA à programmer la dernière séance d'entraînement avant le match des deux équipes sur le terrain du vieux stade de la ville de Couto Pereira, fief du club de la ville, le FC Curitiba. La pelouse de l'Arena da Baixada ressemblait à un champ de patates après le déroulement de la rencontre Espagne-Australie, le 20 juin dernier. Laissée au repos, sera-t-elle praticable cet après-midi au coup d'envoi d'Algérie-Russie ? Les jardiniers et les spécialistes ont fourni beaucoup d'efforts afin qu'elle retrouve sa «santé». Les sélectionneurs croisent les doigts pour que la pluie ne tombe pas au cours des prochaines heures. Si par malheur, la pluie se met de la partie, il faudra que les joueurs portent des bottes et se préparent à souffrir physiquement sur une pelouse qui sera très lourde et surtout à la limite du praticable. Donc hier, les Verts, comme les Russes, se sont rabattus sur le terrain de Couto Pereira. C'est quelque part un handicap, car les joueurs n'ont pas pu faire la reconnaissance de la pelouse du terrain officiel ni palper son pouls avant la rencontre décisive avec les Russes. C'est la première fois dans cette Coupe du monde pour des coachs de l'Algérie et de la Russie. Comme quoi les caprices de la nature peuvent exercer une influence sur la préparation d'un match.