Vendredi soir, le CSC a perdu ses deux premiers points de la saison chez lui face à la coriace et intelligente équipe du MCEE, qui a su contourner le système de jeu mis en place par l'entraîneur constantinois Garzitto. Ce dernier, qui prône un 3-5-2 assez passif, n'a fait qu'arranger les calculs de l'adversaire et de son entraîneur, Goavec, sur les deux buts encaissés par Cédric, les fautifs sont les défenseurs et particulièrement l'axe central. Dans la création du jeu, le CSC donne l'impression de trop compter sur les accélérations et les coups de génie de sa pépite malgache, Foavy. Seulement, en foot, il est connu qu'on ne peut compter pendant 90 minutes sur un seul joueur, aussi technique soit-il. A partir de là, il était facile de tenir le score derrière pour les camarades de Chenihi, aux avant-postes. Boulemdaïs a retrouvé son incapacité chronique, même s'il est le buteur du championnat avec six réalisations jusqu'à présent. Sans trop tomber dans le jeu de la comparaison avec le CSC de l'an dernier, celui de cette saison est moins rassurant. Par contre, l'an passé c'étaient généralement les adversaires qui volaient en éclats, mais pas cette saison. Samedi prochain le CSC ira défier le MCO à Oran. Le coach clubiste a déjà des envies de turn-over, une façon de faire un procès prématuré à certains éléments, ce qui est serait indécent car ce CSC est quand même bon leader. Garzitto ressent-il déjà de la pression ? C'est peut-être son système de jeu qu'il faut revoir et non un souci d'individualités. Enfin, le stade Hamlaoui, qui a connu un rush de Sanafir vendredi dernier, ne fait toujours pas de bonnes recettes (elles ne dépassent pas les 200 millions), ce qui signifie que la majorité des supporters constantinois ne payent pas leur billet d'entrée. Un problème qui dure depuis des années et prive le CSC d'énormes bénéfices A la direction de Bentoubal de trouver des solutions à ces mauvaises habitudes.