Plus de 50 nouvelles demandes d'investissement dans le domaine de l'aquaculture ont été enregistrées cette année, en plus des 15 projets en cours de réalisation. C'est ce qu'a annoncé, hier, le directeur du développement de l'aquaculture au ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques, Oussaïd Mustapha. Selon les déclarations du même responsable, rapportées par l'APS, 29 zones destinées à accueillir de nouveaux investissements dans le domaine de l'aquaculture, réparties sur les 14 wilayas côtières, ont été identifiées par le ministère. Il a précisé que l'identification de ces zones est le résultat d'une étude lancée en juin dernier pour déterminer les régions propices à l'investissement dans ce domaine. Dans une première étape, «les zones d'investissement seront concentrées dans les wilayas côtières uniquement en attendant le parachèvement, avant la fin de l'année en cours, d'une étude qui prévoit l'extension du projet à 7 wilayas de l'intérieur pouvant polariser ce type d'activités», a indiqué encore M. Oussaïd. Et de rappeler que conformément à la loi de finances 2014, le ministère a fixé à 1 DA le mètre carré pour la concession sur terre et à 1800 DA l'hectare pour la concession en mer, tout en garantissant une couverture totale des intérêts bancaires et la conclusion des accords avec les organismes de soutien pour faciliter les démarches aux investisseurs dans ce domaine. Le Système d'accompagnement de l'investissement dans le domaine de la pêche et l'aquaculture (Saipa) repose sur un guichet unique qui assure les différentes opérations liées aux projets d'investissement au niveau local. Selon les explications fournies, «tout investisseur désirant réaliser un projet d'aquaculture doit se présenter à la Chambre de la pêche de la wilaya de sa résidence pour bénéficier des avantages offerts aux investisseurs au niveau des organismes de soutien et des banques et des facilitations douanières pour l'importation d'alevins». Le ministère accorde la priorité à la pisciculture et à l'ostréiculture en cages flottantes et à quatre branches d'aquaculture en eau douce, à savoir la pisciculture en cage dans les barrages et retenues collinaires, la pisciculture en bassin, la pisciculture intégrée à l'agriculture et la pêche continentale dans les barrages. Les autorités en charge du secteur ont programmé 350 projets d'aquaculture visant l'objectif de 100 000 tonnes d'ici 2020, dont 80 000 tonnes au large et 20 000 tonnes en eau douce.