Les quantités de déchets générées par les ménages dans la wilaya s'élèvent à 327 847 tonnes par an. 73 887 t, seulement, son traitées et le reste, soit 253 959 t, est jeté dans la nature. Ces chiffres ont été révélés, hier, par la directrice de l'Environnement de la wilaya lors d'une journée d'études, organisée à la Maison de la culture de Chlef, sur le thème «la gestion des déchets solides par enfouissement technique». Outre des experts de l'agence nationale des déchets et des enseignants chercheurs, y ont pris, également, part des directeurs de l'exécutif, les P/APC d'Oum Drou et d'El Marsa, des opérateurs économiques, des associations locales et les directeurs des centres d'enfouissement technique (CET) de Chlef, Tlemcen, Sétif et Djelfa. Les intervenants ont mis en exergue le rôle des CET dans le traitement des déchets, affirmant que ce moyen constitue, dans l'immédiat, une solution appropriée à ce problème. Pour la wilaya de Chlef, par exemple, un CET a été érigé à Meknassi, à l'ouest de Chlef, et récupère quelque 55 224 t/an provenant des communes du chef-lieu de wilaya, de Oued Sly et de Ouled Ben Abdelkader. Un autre est en cours de réalisation à Oum Drou alors que le troisième n'a pu voir le jour, sur le littoral, en raison de l'opposition des citoyens. En outre, il est prévu la construction de deux CET à Boukadir et Chettia et d'une décharge contrôlée à Zeboudja. Ces investissements permettront d'éradiquer un bon nombre de décharges sauvages parmi les 36 recensées à travers la wilaya. Mais cela suffira-t-il à améliorer la situation dans ce domaine au vu du manque de civisme constaté chez les habitants.