Ce centre devrait passer de 70 à 100 tonnes par jour, avec une durée de vie prolongée jusqu'à 15 ans. L'opération, dont les travaux seront lancés au courant de cette semaine, a mobilisé d'importants moyens financiers. Elle portera sur la réalisation d'une nouvelle aire d'enfouissement des déchets. Les gestionnaires veulent ainsi prendre leurs devants pour éviter la saturation des équipements actuels, lesquels reçoivent les déchets de toute la commune de Chlef. Cependant, avec les extensions opérées, l'infrastructure va devoir traiter les ordures ménagères d'autres agglomérations, telles que Oued Sly, Oum Drou et Boukadir. Toutefois, le centre qui a coûté globalement 25 milliards de centimes, attend toujours un organisme gestionnaire spécialisé qui aura à prendre en charge le fonctionnement de tous les établissements du genre à travers la wilaya. Sur ce point, nous apprenons qu'une délibération a déjà été adoptée par l'APW et transmise au ministère concerné pour la création d'une entreprise de gestion des CET. Actuellement, le centre de Chlef est exploité provisoirement par l'APC du chef-lieu de wilaya. Un autre CET est programmé pour les villes côtières et attend l'officialisation du terrain d'assiette pour sa concrétisation. Selon le directeur de l'Environnement, le dossier est entre les mains d'une commission nationale qui devrait avaliser le choix opéré par une commission locale composée des représentants de tous les secteurs concernés. D'autres localités importantes, comme Chettia, Medjadja et Ouled Fares, nécessitent également des projets similaires pour l'éradication des décharges publiques sauvages. Outre les dégâts causés à l'agriculture et à l'environnement, ces points constituent une menace sérieuse pour la santé des habitants.