Dréan, la ville la plus populeuse de la wilaya avec ses 40 000 habitants, risque de sombrer dans une période d'hibernation avec le retrait de confiance, mercredi, au président de l'APC, Boumlita Kamel, de 12 des 19 membres que compte cette Assemblée. Dans une déclaration adressée aux autorités de la wilaya, les signataires énumèrent 19 points qui sont autant de griefs contre le maire désigné comme responsable de la situation catastrophique de la gestion de la cité. Ses pairs de l'APC lui reprochent son manque de responsabilité, ses absences et le fait qu'il consulte et signe le courrier en dehors de son bureau. Qu'il convoque également les assemblées par téléphone et les reporte par le même moyen. Plus grave, le maire est accusé de «jouer» avec les listes des bénéficiaires de logements ruraux et de ne pas associer les membres de l'APC, ce qui a conduit à un taux de 0% des programmes de développement. Son absentéisme a entraîné celui des employés pour se répercuter sur les services et les citoyens. Pus grave encore, le maire utilise pour son usage personnel et celui de ses proches, et sans dire lesquels, les moyens et biens publics, comme il met à la disposition de personnes privées des équipements de la commune. Bref, rien de très précis dans cette déclaration-dénonciation qui, pour être restée dans le vague, n'a qu'une portée réduite pour ses relents politiciens. L'APC de Dréan compte six élus du RND, dont le maire avec ses sept du FLN auxquels viennent s'ajouter six élus du PJD (Djaballah) et deux autres du MPA (Benyounès). Nos tentatives de joindre hier le maire, Boumlita Kamel, sont restées vaines.