Des projets de réalisation de nouvelles structures, telles qu'un mini-complexe sportif, ne sont aucunement suffisants pour répondre à toute la demande. La commune de Sidi Moussa ne compte qu'une salle de sport pour une population de plus de 50 000 habitants, et se trouve malheureusement dans un état délabré. Les structures sportives devant soustraire les jeunes de cette commune aux méandres de la rue sont pratiquement inexistantes. Cette dernière ne compte qu'un stade, dont la construction remonte à 1957. Les travaux de réhabilitation de ce dernier ont été inscrits en 2010, mais peinent à être mis en œuvre. «Nous attendons la relance des travaux par la DJS», a assuré le président de l'APC, Allal Bouteldja. Concernant l'unique salle de sport de la commune, cette dernière, malgré sa vétusté, est fréquentée par 14 associations sportives. Afin de faire bénéficier de manière équitable toutes les associations, les créneaux horaires ont été étalés sur tous les jours de la semaine, et ce, jusqu'à des heures tardives de la soirée. La commune de Sidi Moussa est constituée de lotissements tentaculaires, mais est dépourvue de structures dédiées à la prise en charge de la jeunesse. Des quartiers tels que Ben Talha, Zouaoui, Houaoura, D'haimet, Ouled Allel, Caid Gacem, Domaine Si Belaïd connaissent une croissance démographique fulgurante. Afin de pallier ce manque en infrastructures destinées au sport, la municipalité a inscrit un projet de réalisation d'un mini-complexe sportif de proximité. «Le complexe sera constitué de trois structures. Une salle omnisports, une piscine et un terrain de proximité», affirme le P/APC. «Ce projet permettra de répondre un tant soit peu aux besoins des jeunes de la commune dans les domaines des loisirs éducatifs et sportifs», ajoute-t-il. Outre les trois structures, le complexe sera, nous apprend-on au niveau local, doté d'un espace de détente et de loisirs au profit des habitants de la commune. Par ailleurs, l'APC a lancé deux projets de réalisation de terrains de proximité. «Le taux d'avancement des travaux est à hauteur de 80%.Le projet est en phase finale, il ne reste que la pose du tartan, et les jeunes de la commune pourront en profiter amplement», soutient Allal Bouteldja. Signalons que ces deux terrains de proximité ont été implantés au niveau de deux quartiers à forte densité démographique, à savoir Raïs et Zouaoui. L'APC a lancé également des travaux de réhabilitation de deux terrains de proximité. «Il s'agit de terrains se trouvant dans les cités Bougara 1 et 2. Les travaux consistent en la reprise de toute la structure. C'est pour cela que leur coût est élevé. Il avoisine les 15 milliards de dinars pour chaque terrain», affirme-t-il. Ces nouvelles réalisations, qui vont certainement absorber la demande grandissante, ne pourront pas satisfaire toute la demande, d'où la nécessité de lancer d'autres projets au niveau des lotissements et des quartiers populaires.