D'un montant de 10 milliards de dinars, un stade olympique de 40 000 places sera réalisé à Baraki. Pour cela, les autorités concernées ont procédé récemment à l'inscription de cette infrastructure de jeunesse et de sport, laquelle, indique t on, s'ajoutera à cinq autres stades de proximité, dont deux sont en cours de réalisation dans la commune de Sidi Moussa. La frange juvénile souffre d'un manque flagrant d'infrastructures sportives. Jusqu' à ce jour, ce sont les stades communaux qui accueillent les équipes de football et les jeunes sportifs des différents quartiers et des localités rurales de Sidi Moussa, Baraki et les Eucalyptus. En l'absence de stades, « les terrains vagues servent souvent de stades populaires. A Zouaoui et à Raïs, les clubs amateurs ont parfois du mal à trouver où disputer des rencontres interquartiers », dit avec amertume un footballeur de l'équipe de Raïs qui a remporté le titre du championnat interquartiers de l'été de 2008. Pis encore, les sportifs de Cherarba et autres quartiers populaires des Eucalyptus sont carrément acculés à la quête d'un terrain lorsqu'il y a une rencontre entre les jeunes. Conscient de ce manque , le P/APC déclare avoir proposé un maximum de stades de proximité pour obtenir l'aval du minimum. « Pratiquement, trois nouvelles structures de ce genre sont à présent indispensables afin de satisfaire uniquement les besoins des jeunes du centre-ville. Pour le reste, pas moins de cinq autres stades sont nécessaires. » En revanche, celui de Sidi Moussa se montre optimiste pour l'avenir de sa jeune population, qui recevra, en octobre prochain, un nouveau centre culturel. « On pourra proposer incessamment plusieurs projets pour la jeunesse dans le cadre de la reconstruction de la commune. A Ouled Allal, il sera question de réaliser un stade en réponse aux attentes des jeunes qui avec leurs parents sont de retour dans leur village d'origine », poursuit-il, non sans parler des contraintes de construction qui causent des retards au vu des délais de réception des projets. A ce propos, le wali délégué s'est dit sensible à ce genre de défaillances commises par les entrepreneurs « qui nous obligent à les mettre en demeure ». S'agissant du projet du stade olympique, dont les travaux devaient être lancés au début de septembre 2008, le même responsable met l'accent sur le strict respect des délais de réalisation de cette infrastructure avant la fin 2009, comme convenu.